L'embarquement et l'envolée
(Les 24 et 25 juin 2007, quelque part entre Montréal et Paris) -- Enfin, les portes de l'embarcadère s'ouvrent et nous nous engouffrons dans la carlingue du Boeing 747 d'Air France. Il me semble qu'une fois qu'on pose le pied dans l'avion, le voyage commence à cet instant même.
Nous n'avons pu avoir des places côte à côte mais plutôt l'un derrière l'autre, heureusement sur le bord d'une rangée. Nous découvrirons plus tard que les places situées à côté de chacun de nous resteront libres. Nous aurions pu en profiter pour nous asseoir ensemble mais nous avons opté de profiter de l'espace libre pour nous sentir un peu moins coincés. Car il faut dire que, dans un avion, le moindre centimètre carré est optimisé et que les passagers ont tout ce qu'il faut pour comprendre la réalité de la sardine en boîte!
Il fait effroyablement chaud dans l'avion. De toute évidence, quand l'avion est à l'arrêt, l'air climatisé ne fonctionne pas. À moins que, nous le découvrirons plus tard à Paris, ce soit tout simplement le fait que les Français ne semblent pas croire aux vertus de la climatisation! En effet, la plupart des magasins et des restaurants français en sont dépourvus. M'enfin, dès que le Boeing démarre ses moteurs, l'air frais envahit l'habitacle pour le bien-être de tous les passagers.
Pour ce qui est de l'envolée, rien à redire. Tout s'est passé magnifiquement. Comme nous partions peu avant l'heure du souper à Montréal, on nous a servi le souper à bord. Six heures plus tard, comme nous arrivions à l'heure du petit-déjeuner à Paris, on nous a fait petit-déjeuner avant d'atterrir! Malgré toutes les histoires d'horreur qu'on peut entendre au sujet de la bouffe servie dans les avions, nous avons été agréablement surpris de la qualité de tous les aliments qu'on nous a servis et, en plus, c'était chaud! Un bon point pour Air France dont le service, en plus, a été impeccable tout au long du vol.
Ainsi donc, alors que les premières lueurs du jour apparaissaient au dessus de l'aéroport Charles de Gaulle (Vive le Québec libre!) et qu'un léger crachin semblait envelopper la capitale française, nous nous apprêtions enfin à fouler le sol de nos ancêtres les Gaulois.
Mais avant de goûter à la liberté complète, il nous a fallu bien sûr supporter une autre interminable file d'attente, rencontrer des douaniers français franchement blasés qui manipulaient mollement leurs tampons encreurs et récupérer nos valises...
Je déteste les aéroports!
mardi 24 juillet 2007
Chronique gauloise no 3
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