mardi 7 août 2007

Chronique gauloise no 16

La traversée de Paris

(Paris, le 27 juin 2007) -- Contrairement au film de Claude Autant-Lara dont je me suis inspiré pour le titre de cette chronique, nous n'avons pas traversé plusieurs quartiers comme le faisaient Bourvil et Jean Gabin, c'était le jour et non la nuit, et nous avons laissé nos quatre valises à l’hôtel plutôt que de les traîner avec nous. Finalement, en bout de ligne, c’est un très mauvais choix de titre mais « on va faire avec, comme qu’on dit! »

Sans contredit, notre troisième journée à Paris avait pour thème central : la Seine. En avant-midi, nous avons fait une longue promenade sur la rive gauche du fleuve, du Pont Neuf jusqu’à une certaine tour assez connue dons je reparlerai dans une future chronique.

Bizarrement, le Pont Neuf, malgré son nom, est le plus vieux de Paris. Il a été inauguré au début des années 1600. Ainsi, après 400 ans, il tient toujours alors que le viaduc de la Concorde à Laval et le pont de Minneapolis se sont effondrés après 40 ans seulement. Cherchez l’erreur…

Du Quai de Conti jusqu’au Quai Branly, la promenade compte environ quatre kilomètres. Le temps est frais et nuageux, ce qui explique pourquoi plusieurs bouquinistes n’ont pas ouverts leurs célèbres boîtes vertes. Sur cette toute petite distance, nous verrons défiler, à droite, pas moins de dix ponts et passerelles enjambant la Seine : les ponts des Arts, du Carrousel, Royal, de la Concorde, Alexandre III, des Invalides, de l’Alma – sous lequel la princesse Diana est décédée – et Iena, plus les passerelles Solferino et Debilly.

À notre gauche, c’est une enfilade de bâtiments anciens tous plus impressionnants les uns que les autres. Signalons en particulier l’Assemblée nationale, les Invalides et le musée d’Orsay qui est en train de se refaire une beauté. Il est à noter qu’une loi exige que les bâtiments parisiens soient nettoyés à tous les dix ans pour éliminer les dépôts laissés principalement par la pollution automobile.

En après-midi, en compagnie de nos amis et, bien sûr, des Oursoulos, nous avons fait sensiblement le même trajet mais cette fois-ci au milieu du fleuve, en bateau-mouche. Notre guide – la jeune Charlotte qui, visiblement, pestait intérieurement contre le vent frisquet – nous a appris plein de chose sur l’histoire des principaux monuments de Paris. Je conseille à tous les visiteurs de faire cette croisière car rien ne remplace le point de vue de la Seine pour regarder cette merveilleuse ville.

Après un peu de lèche-vitrine et une période de repos à l’hôtel, nous avons terminé cette journée par une choucroute, pour moi, et un carpaccio pour ma blonde.

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