lundi 3 novembre 2008

Parlons élections, un ti-peu

À l'aube d'une nouvelle campagne électorale, j'ai ressorti de mes archives cette caricature de Beaudet où l'on voit le premier ministre Charest et deux de ses ministres qui n'en reviennent pas que les électeurs aient vraiment cru à la promesse de baisse d'impôts.

Et on ne se dompte pas, ni du côté des politiciens que de celui des électeurs. La valse des promesses est d'ailleurs commencée et pas avec le dos de la cuillère, croyez-moi. L'élection n'est même pas encore annoncée que le petit Mario s'est déjà engagé pour 1 milliard de dollars! Oui oui, le chiffre un suivi de neuf zéros!

Ce n'est pas tout, bien qu'elle trouve cette annonce prématurée, la chef péquiste Pauline Marois trouve qu'un tel investissement public pourrait s'avérer intéressant...

Remarquez, que le PQ favorise l'investissement public, ce n'est pas une surprise. Mais que Mario Dumont, jadis le grand pourfendeur de l'interventionnisme d'état et dépenses gouvernementales, fasse une telle annonce, c'est qu'il ne sait plus quoi faire pour rehausser la cote de popularité de son parti!

Avec de telles idées, il ne faut peut-être pas s'étonner que son porte-parole en matière économique, Gilles Taillon, ait décidé de se faire hara-kiri en se présentant dans un comté où il se sait perdu d'avance.

Je l'ai toujours dit : la réputation que Mario Dumont n'est pas un politicien comme les autres est un leurre. Il n'y a pas plus politicailleur que lui!

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