vendredi 20 novembre 2009

Chronique gauloise no 65 : Le miroir d’eau, la Garonne et l’Entrecôte

(Bordeaux, le 5 août 2009) – Nous poursuivons notre découverte de Bordeaux en nous dirigeant vers la Garonne, le fleuve qui divise la ville en deux. Nous débouchons sur la Place de la Bourse, sans doute le secteur de la ville le plus photographié et visité par les touristes.

Nous traversons l’avenue Quai de la douane et découvrons les magnifiques aménagements qui longent la Garonne : sentiers pédestres et cyclistes, parcs et, l’attrait principal, le miroir d’eau.

La Garonne est un fleuve de 647 km qui prend sa source dans les Pyrénées espagnoles pour terminer sa route dans l’estuaire de la Gironde qui débouche sur l’océan Atlantique. Outre Bordeaux, le fleuve traverse les villes de Toulouse et d’Agen. Au loin, on aperçoit le Pont de Pierre, érigé sur ordre de l’empereur Napoléon entre 1819 et 1822. Il comporte 17 arches, soit le nombre de lettres contenu dans Napoléon Bonaparte.

Le miroir d’eau est une immense dalle de granit dont la dimension correspond à peu près à deux patinoires de hockey. Cette dalle est recouverte d’une mince couche d’eau qui permet, surtout quand il fait 35 degrés comme aujourd’hui, aux adultes de s’y tremper les pieds pour se rafraîchir, et aux enfants d’y courir en s’éclaboussant et en éclaboussant les adultes tout autour! (Ben oui ! J’ai les jambes croches ! Que voulez-vous, c’est ainsi…)

L’attrait du miroir d’eau est qu’à intervalles réguliers, des centaines de brumisateurs entrent en action pour créer une imposante brume rafraîchissante. L’effet est spectaculaire.

Lorsque le jour tombe, les brumisateurs s’arrêtent et la dalle se transforme en un immense miroir dans lequel se reflètent les lumières de la Place de la Bourse, permettant de faire de magnifiques photos comme celle-ci.

L’Entrecôte

Après avoir pris un petit apéro sur une terrasse près du miroir d’eau, il est maintenant le temps de trouver un restaurant pour le dîner, comme ils disent par ici.

En faisant des recherches avant de partir pour la France, nous avons découvert qu’il existait à Bordeaux un restaurant nommé L’Entrecôte qui offre un menu quasi identique à celui proposé par le populaire restaurant L’Entrecôte Saint-Jean de Québec. Nous voulions absolument faire la comparaison entre les deux. Pourquoi pas tout de suite!

Arrivés sur place, nous constatons que la file d’attente est longue. Malgré cela, le roulement est rapide, les gens y entrent et sortent continuellement. Nous avons compris pourquoi en regardant le menu : pas de chichi à L’entrecôte de Bordeaux puisqu’il y a qu’un seul menu : entrecôte et sauce, frites allumettes et salade aux noix. Pour le vin, pas de niaisage non plus : la maison a son rouge et son rosé, rien d’autre. Il n’y a qu’au dessert où la carte est plus diversifiée.

Nous discutons avec nos voisins de tables, des Bordelais, qui nous expliquent que ce restaurant est sans doute le plus populaire de la ville. En hiver, il paraît que les files d’attente sont deux fois plus longues.

Verdict : nous préférons le restaurant de Québec, principalement pour sa sauce qui est moins huileuse et plus goûteuse. De plus, à cause du roulement incessant, des tables rapprochées au maximum, l’ambiance est moins chaleureuse qu’à Québec. Par contre, en mangeant tout près de nos voisins, cela a permis de discuter avec eux. (Y’a pas à dire, les Français, ils aiment les Québécois !)

En passant, c’était succulent. Il ne faut pas croire que la comparaison discrédite L’entrecôte de Bordeaux, bien au contraire. Si vous allez à Bordeaux, je vous recommande d’en faire l’expérience!

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