Chronique gauloise no 5

Première promenade dans Paris

(Paris, le 25 juin 2007, milieu d’avant-midi) – Puisque notre chambre ne sera disponible qu’en début d’après-midi, nous décidons de laisser nos bagages à l’hôtel et de faire une première promenade d’exploration dans Paris. Malgré le fait, qu’en temps réel, il est quatre heures du matin pour nous, notre taux d’adrénaline est tel que nous ne ressentons aucune fatigue.

Nous voilà donc comme deux enfants, les yeux écarquillés, en train d’arpenter les rues et les ruelles des Halles et de Beaubourg. Beaubourg? Tiens, ça nous rappelle que des amis sont descendus à l’hôtel du même nom il y a quelques jours. Nous partons donc à la recherche dudit hôtel pour leur faire une surprise.

Nous les avons surpris, en effet! Rendus à la réception de l’hôtel, nous les avons joints par téléphone. Probablement affectés par les propriétés stimulantes des cafés espresso français, nos amis avaient eu de la difficulté à s’endormir et nous les avons réveillés alors qu’ils profitaient enfin d’un repos réparateur. Constatant leur état de zombies, nous leur avons suggéré de retourner dans les bras de Morphée et avons fixé un rendez-vous pour plus tard. Je suppose aussi qu’ils n’étaient pas en état d’affronter l’enthousiasme délirant de deux néophytes en train de vivre leurs premières heures à Paris…

Nous voilà donc de retour dans la rue Beaubourg. Tout à coup, première apparition d’un des grands symboles de Paris : les clochers de la cathédrale Notre-Dame! De loin, il me semble voir Garou-Quasimodo se balader de gargouille en gargouille. Mais non, je blague, nous sommes trop loin pour voir de tels détails, d’où la nécessité de s’approcher!

En passant devant l’hôtel de ville de Paris, nous prenons nos premières photos officielles prouvant hors de tout doute, et à nous-mêmes en premier, que nous sommes bel et bien rendus à Paris!

Et malgré tout, nous avons encore l’impression de rêver… d'autant plus que normalement nous devrions être en train de dormir à poings fermés!