samedi 28 juillet 2007

Chronique gauloise no 9

Une mini poutine à 6 $!

(Paris, le 25 juin 2007, 19 h) – Après notre petit dodo, et comme nos amis ne se sont toujours pas manifestés, je suggère à Sylvie de nous rendre à la Délégation du Québec, rue Pergolèse, où se tient une petite fête pour la Saint-Jean-Baptiste (une journée en retard, mais bon).

Pour s’y rendre, nous avons fait notre première expérience du métro de Paris. Rien de très sorcier quand on sait lire des plans, mail il y a tellement de lignes qu’il faut prendre le temps de bien vérifier. Pour ce premier trajet, c’est la simplicité même : en ligne directe avec la place de l’Étoile au centre de laquelle trône l’Arc de Triomphe dont je vous parlerai dans une prochaine chronique.

Alors, après avoir enfin trouvé la bonne avenue parmi les douze qui aboutissent dans l’immense rond-point autour du monument, nous nous dirigeons vers la rue Pergolèse. Malheureusement, une pluie légère mais soutenue s’abat maintenant sur nos têtes, ce qui va sûrement refroidir le climat de la fête. Après une quinzaine de minutes de marche, nous voyons enfin apparaître un peu de bleu dans le ciel, mais rien à voir avec un dégagement subit, ce sont plutôt des banderoles aux couleurs du Québec!

Une partie de la rue Pergolèse a été fermée pour l’occasion. Des stands offrent de la bière « Québécoise » de la compagnie Unibroue (qui appartient à l’ontarienne Sleeman depuis 2004!) pour la modique somme de 4 € (6 $) la bouteille! Mais il y a pire : on nous offre également, pour le même prix, une toute petite poutine, fleuron de la gastronomie québécoise! Je peux bien croire que l’exportation en France de notre célèbre fromage en grains coûte quelque chose, il n’est pas question que je paie 6 $ pour une poignée de frites, un peu de sauce et quelques grains de cheddar.

Puisque la pluie enlève bien du cachet à la fête, nous terminons nos bières (nous n’avions pas vérifié le prix avant de commander, sinon…) et quittons la rue Pergolèse sans attendre le spectacle de la Chango Family prévu pour plus tard.

Il y a des limites au patriotisme…

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