Zut, la chambre n’est pas prête!
(Paris, le 25 juin 2007, après 24 h sans sommeil) – « Le temps que vous alliez déjeuner, votre chambre sera prête », nous dit la préposée à l’accueil de l’hôtel. Le problème, c’est que nous n’avons pas faim, nous avons sommeil! Mais plutôt que de s’évacher dans le minuscule hall d’entrée de l’hôtel, mieux vaut encore aller traîner nos savates à l’extérieur.
Nous voici donc sur la rue Rivoli à faire la lecture pour la première fois du menu des bistros parisiens. Nous ne voulons rien de très compliqué puisque, finalement, nous allons manger pour passer le temps. Personnellement, je sens mes piles se décharger rapidement : la fatigue est en train de me tomber dessus comme une tonne de briques. Sylvie résiste mieux, me semble-t-il, mais il faut dire qu’elle a réussi à dormir un peu dans l’avion (ça me prend une excuse, batince! L’Homme n’aime pas se sentir plus faible que la femme).
Après avoir pris un léger repas dans une sorte de comptoir-lunch, nous retournons à l’hôtel en souhaitant que cette fois-ci, ce sera pour la dernière fois. J’ai de la misère à me soulever les pieds tellement j’ai besoin de me retrouver à l’horizontale pour dormir.
Le Timhôtel (et non le ti-motel!)
Nous voilà enfin rendus dans notre chambre d’hôtel (302), non sans auparavant avoir trimballé nos nombreuses valises jusqu’au troisième étage à l’aide d’un ascenseur pas plus grand qu’une cabine téléphonique dotée de la lenteur du chameau au repos!
On nous avait prévenus que, souvent, les chambres à Paris sont minuscules. Nous nous attendions à dormir pendant cinq jours dans l’équivalent d’un garde-robe, ce qui était sans doute exagéré de notre part. Sans être spacieuse, la chambre est d’une dimension très convenable et sa fenêtre – sans moustiquaire comme partout en France – donne sur la rue Croix-des-Petits-Champs. Nous sommes chanceux car plusieurs autres chambres ont fenêtre sur une toute petite cour intérieure. L’attente en valait donc la peine.
Bien sûr, rien n’est parfait car l’exiguïté de la douche oblige certaines manœuvres dignes des contorsionnistes du Cirque du soleil! Mais bon! Nous y survivrons.
Le temps de trouver une place à nos valises, de faire un brin de toilette et de nous dévêtir – nonon, pas de cochoncetés à venir, nous n’en avons plus la force – et hop! dans le lit pour une petite sieste de trois ou quatre heures.
Ne pas déranger…

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