jeudi 23 août 2007

Chronique gauloise no 27

Les vacances commencent à Honfleur.

(Honfleur, du 2 au 6 juillet 2007) – Depuis le début de notre voyage, nous avons suivi le cours de la Seine. Nous avons navigué dessus à Paris, en bateau-mouche; nous sommes passés dessous à Rouen, en métro; nous avons admiré ses méandres du haut de la falaise des Andelys; et nous voilà rendus à son embouchure, à Honfleur, où les eaux du célèbre fleuve vont se mélanger à ceux de la Manche.

L’étape de Honfleur est importante pour nous car nous y passerons quatre jours. Au cours de nos recherches d’avant départ, nous avons été attirés par sa beauté, par la bonne localisation de son Étap Hôtel qui est près du centre-ville, par la localisation de la ville elle-même qui offre de belles opportunités de visites dans les régions environnantes. Maintenant rendus sur place, nous allons enfin découvrir si nous avons fait un bon choix.

La réponse est : OUI, oh que oui!


Un havre de paix

Après avoir visité de grandes villes comme Paris et Rouen, nous avons apprécié nous retrouver au cœur d’une petite ville aux dimensions plus modestes – 2 000 habitants l’hiver et 20 000 l’été – qui possède un rythme de vie beaucoup plus calme.

Un seul exemple suffit pour démontrer le changement d’ambiance : tous les automobilistes s’arrêtent automatiquement pour laisser passer les piétons qui attendent sur le trottoir. Si le piéton est toujours quelque peu en danger de mort à Paris, ici, il a priorité sur les automobiles. Cette simple marque de civilité a suffi pour nous faire comprendre que nous aimerions cette ville.

De notre hôtel, il nous faut à peine cinq minutes pour atteindre le vieux bassin autour duquel on retrouve la plupart des cafés, des terrasses et des restaurants. Surtout, nous pouvons y admirer ces immeubles colorés, tous soudés les uns aux autres, qui nous fascinaient tellement en photo, ainsi que la multitude de voiliers qui sont ancrés tout autour du bassin.

Face au bassin nous découvrons la rue de la République et ses nombreux commerces. En y ajoutant quelques petites rues avoisinantes au bassin, presque toute l’activité « urbaine » de la ville est regroupée au cœur d’un quartier relativement restreint, ce qui fait que tout est proche, tout est accessible à pieds en quinze minutes ou moins.

Une vie de quartier

Ce qui a été le plus agréable dans notre séjour à Honfleur c’est de s’y être senti « comme chez nous » très rapidement. Dès la première journée, nous avons identifié notre boulangerie, notre épicerie, notre café Internet, etc. En deux jours à peine, les commerçants nous reconnaissaient. Tellement sympa que si nous y restions plus d’une semaine, je suis sûr qu’au bar-tabac à côté de l’hôtel, le propriétaire finirait par me lancer en me voyant : « Eh, Dédé, tu viens boire un coup! ».

Bon, j’exagère sans doute un peu, mais à peine. Il fallait voir, par exemple, le sourire dont se parait la petite demoiselle de la charcuterie quand elle voyait entrer les « Canadiens » dans son commerce pour comprendre que nous étions presque déjà des Honfleurois d’adoption.

Le fleuve, la mer, les parcs et la plage

À partir du bassin, il est possible de faire une longue promenade sur la jetée. À droite, on longe la Seine puis la Manche. À gauche, il y a une succession de parcs et de jardin. Une fois au bout de la jetée, c’est la plage qui s’allonge à perte de vue.

Tout respire le calme et la quiétude à Honfleur. Il nous semble qu’après la frénésie des premiers jours, nous venons vraiment de tomber en vacances.

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