N. B. : Une panne de mon fournisseur Internet m'a empêché hier soir de mettre en ligne ma chronique gauloise. Qu'à cela ne tienne, je vous en offre deux aujourd'hui pour le prix d'une seule!!
Un peu d’air frais!
(Autour de Rouen, le 1er juillet 2007) – Après cinq jours à Paris et un autre à Rouen, ma blonde et moi avons bien besoin de nous retrouver en rase campagne pour nous aérer quelque peu et réhabituer nos yeux aux grands horizons.
Nous partons donc à l’aventure, sans destination précise. L’important, c’est de laisser le milieu urbain derrière nous et de foncer sur les petites routes rurales. Pour le reste, nous nous fions à notre bonne étoile pour nous aider à découvrir quelques merveilles le long de notre promenade.
Nous filons allègrement sur la nationale 14 quand j’aperçois tout à coup une indication pour Les Andelys. Ce nom allume une petite lumière dans mon cerveau : au cours de mes lectures pour préparer ce voyage, j’avais identifié ce lieu comme une destination potentielle. Alors, puisque nous y sommes ou presque, tournons immédiatement à droite sur la départementale 316! (Je sais que les numéros de route ne vous disent strictement rien, mais moi, ça me fait plaisir de les nommer!)
Nous longeons des champs semés d’une variété de céréales indéterminée, bordés de plans de coquelicot. Ici, les routes sont sans fossés, ou à peu près, ce qui donne l’impression de rouler en plein milieu du champ. C’est étrange comme sensation.
Arrivés aux Andelys, nous suivons les indications pour nous rendre au « château gaillard », une expression ancienne qui désignait, je l’apprendrai plus tard, un château fort. Pour nous y rendre, nous montons une toute petite route avec de fréquentes courbes pour finalement aboutir tout au haut du versant ouest de la vallée de la Seine.
Avant même de sortir de l’auto, nous savions que nous allions découvrir un endroit magnifique. On comprend facilement pourquoi le roi Richard Cœur de Lion y a fait construire un château fort en 1196. Du haut de cette falaise, ses armées pouvaient surveiller et contrôler toute activité ennemie sur la Seine.
Nous voulions voir de grands horizons, alors là, nous voilà bien servis! Dans le creux de la vallée se trouve la Petite Andely, comme un joyau serti au sein d’un écrin de verdure! Et la Seine qui ondule tel un immense serpent d’eau. Et les collines verdoyantes qui s’étalent à perte de vue!
Nous avons l’impression de vivre tout à coup au beau milieu d’une carte postale. Notre bonne étoile nous a bien guidés, c’est exactement ce que nous rêvions de trouver en quittant Rouen ce matin.
Chronique gauloise no 26 (bis)
(Toujours autour de Rouen, le 1er juillet 2007) – Commençons par une note historique concernant Les Andelys. Cette ville d’environ 10 000 habitants est issue de la fusion de
Alors, après avoir rempli nos yeux de magnifiques paysages, il est maintenant le temps de se remplir l’estomac! Nous redescendons dans
Gisors
Un petit coup d’œil dans le guide touristique et sur la carte, et n
ous voilà en direction de Gisors et de son donjon qu’on est supposé voir à des kilomètres à
Il y a un joli parc tout près de
Heudicourt
Premier arrêt, Heudicourt. À voir le nombre de véhicules stationnés partout le long des routes, il semble bien que ce soit une attraction touristique fort courue. Mais nous nous rendons compte que ce n’est pas le château qui attire tout ce beau monde mais une attraction encore plus importante : un vide-grenier! Pour les lecteurs du Québec, c’est l’équivalent français d’une vente de garage.
De toute évidence, tous les gens de la région se sont donné le mot pour faire leur grand ménage! Malgré le fait qu’il y ait un kilomètre de tables remplies des objets les plus hétéroclites, il n’y a rien vraiment pour intéresser des Québécois de passage (quoique mon beau-père, grand barguineux devant l'éternel, y aurait sans doute trouvé son compte!).
Pour tout dire, nous ne courons pas les ventes de garage au Québec, pourquoi le ferions-nous ici, d’autant plus que, en bout de ligne, y’a rien qui ressemble plus à une babiole défraîchie qu’une autre babiole défraîchie.
Pour ce qui est de la visite du château, de son jardin et de son bosquet, il est indiqué qu’on doit payer notre entrée au gardien. Nous l’avons cherché mais jamais trouvé – il devait être en train de barguiner une vieille lampe au vide-grenier – alors nous avons visité sans payer.
Martainville
Dernière station avant le retour au bercail – on dirait un chemin de croix, ma foi! – le château de Martainville, construit à la fin du XVe siècle pour la famille Le Pelletier, bourgeois de Rouen, et dans lequel on retrouve aujourd’hui un musée des traditions et des arts normands.
Mais, il est trop tard pour visiter. Nous retournons sagement à Rouen, préparons nos bagages pour le départ et nous nous couchons tôt.
Demain, nous serons à Honfleur, une petite ville pour laquelle nous tomberons littéralement en amour…

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