lundi 27 août 2007

Chronique gauloise no 29

Ce n’est pas la cohue sur les plages de Normandie!

(Côte d’Albâtre, le 3 juillet 2007) – Maintenant que nous avons atteint les côtes de la Manche, c’est le temps d’en profiter pour aller à la plage. Sauf que… le temps est frais aujourd’hui et rien n’indique la venue d’une vague de chaleur pour les prochains jours. Alors, autant faire contre mauvaise fortune bon cœur et de partir quand même profiter des paysages de bord de mer, malgré le fait que les plages seront sans doute désertes.

Le pont de Normandie

De la fenêtre de notre chambre d’hôtel, nous apercevons au loin le spectaculaire pont de Normandie qui nous permettra de sauver deux heures de route pour atteindre la Côte d’Albâtre, moyennant un droit de passage de 5 €. Ce pont à hauban, l’un des plus longs du monde, a été inauguré en 1995, après huit ans de travaux. Sa longueur totale est de 2,14 km, dont 856 m entre ses deux immenses pylônes en forme de Y inversé d’où rayonnent 184 haubans qui soutiennent le palier. (Merci Wikipédia pour les infos techniques!)

Un Rocher Percé français!

Première destination une fois avoir traversé le pont de Normandie : Étretat. Du stationnement où nous avions laissé notre auto, nous ne pouvons voir le spectacle qui nous attend lorsque nous atteindrons la plage.

Quoi! Qu’aperçois-je à ma gauche! Les Français auraient-ils commis le sacrilège de copier notre fameux Rocher Percé? Ben oui, il me semble bien. Pire encore : il y en a deux! Bon, je ne voudrais être ni prétentieux, ni chauvin, mais notre rocher est pas mal plus imposant et son trou est bien plus gros! Pfttt!

Il faut d’ailleurs se demander comment il se fait que de telles curiosités naturelles – qui ne sont finalement que des trous, convenons-en – attirent tant les touristes. Bizarre…

Quoi qu’il en soit, rendons à Étretat ce qui revient à Étretat. Encavée entre deux hautes falaises se trouve une baie bordée d’une plage de galets. Gravir l’une des deux falaises vaut vraiment le coup d’œil et permet de découvrir des pics rocheux, des caps majestueux et des panoramas à couper le souffle.

Bien sûr, il vente à écorner les bœufs mais ça, nous y sommes maintenant habitués. Il nous semble que le dieu Éole ait décidé de faire le voyage avec nous! D’ailleurs, les amis de notre liste d’envoi par courriel ont pu admirer, sur une photo expédiée de Honfleur, les effets désastreux du vent sur nos peignures!



C’est triste des plages vides…

Deuxième destination, Yport avec sa plage et son casino. Le vent du large fait fuir les plaisanciers et les galets sont tout fin seuls à faire la baignade. Petite pause sur un banc, quelques photos et nous voilà repartis pour d’aller voir s’il y a plus de monde à Fécamp, une grande station balnéaire.

Au moins, il y a quelqu’un dans l’eau à Fécamp. Bon, il n’y en a qu’un, qui se bat contre les vagues et qui doit avoir la bistouquette pas mal ratatinée car l’eau semble glaciale.

Il y a toute la place qu’il faut pour déambuler sur la promenade. Il n’y a vraiment pas foule (de Fécamp, ils ont tous foutu le camp!) D’ailleurs, la température est tellement mauvaise cette saison dans le nord de la France (Paris compris) que de nombreux touristes ont décidé de fuir vers le sud, tout comme l’ont fait bien des juilletistes (les Français qui prennent leurs vacances en juillet) et tout comme le feront beaucoup d’aoûtiens (vous avez compris, ce sont les vacanciers du mois d’août) car l’été continuera d’être frais et pluvieux dans ces régions de l’Hexagone. Par chez nous, on appelle ça un été de cul!

Nous décidons quand même de faire un pied de nez à Dame Nature en nous payant une bonne crèmaglace à l’italienne, avec deux boules, oui monsieur! (à défaut d’en voir sur la plage…).

Les p’tites vites de la Côte d’Albâtre

J’ai été impressionné par le bruit que font les vagues qui s’abattent sur une plage de galets. On dirait que l’eau soulève les roches puis, quand la vague se retire, les galets se frappent les uns aux autres dans un tintamarre. Surprenant pour quelqu’un qui vit cela pour la première fois.

Je vous ai parlé des falaises d’Étretat. Ben imaginez-vous que tout juste à côté il y a un terrain de golf dont les vallons sont spectaculaires. J’ai remarqué qu’il n’y avait pas de chemin pour les carts, ce qui veut dire que les golfeurs doivent se payer l’ascension des allées à pied! La bière doit y être particulièrement bonne au 19e trou!

1 commentaire:

Anonyme a dit...

La bien moins chanceuse que je suis, égard à un certain Serge qui n'a repris le travail qu'aujourd'hui, après 7 semaines de congès, contre 3 pour moi ce qui en fait n'est déjà pas si mal puisque 6 sur une année...je disais donc la bien moins chanceuse et aoûtienne que je suis, tient à préciser que le mois d'août s'est avéré plus clément car bien plus ensoleillé même si éole n'a pas molli et que durant notre séjour à Hoédic (rappel: petite île en face de Quiberon) nous avons dû nous réfugier au fort pour la nuit quand il s'est déchainé (pointe à 120km/h): comme dit un hoedicais bien connu , nous avions la tête traversée par le vide...malgré cela notre séjour sur l'île mythique a été à la hauteur de sa réputation, toujours aussu belle et source de repos...