jeudi 13 septembre 2007

Chronique gauloise no 38

Enfin, nous voilà en route vers le Morbihan!

(De Saint-Malo à Nostang, le 9 juillet 2007) – Ce matin, en partant de Saint-Malo, nous savons que nous franchirons aujourd'hui une nouvelle étape de notre voyage, que nous vivrons à autre rythme. Adieu les chambres d’hôtel, la recherche de restaurants, la planification quotidienne de nos itinéraires et tout le bataclan des touristes en cavale. Nous allons, après deux semaines, retrouver la chaleur familiale d’une maison avec plein de monde dedans.

Une fois rendus à Nostang, nous laisserons notre destinée entre les mains de nos « amis bretons », et nous savons que nous ne le regretterons pas.

Perdus, encore et toujours perdus!

Des fois je me demande si, pendant ce voyage, nous ne sommes pas des personnages de la série télévisée Perdus, tellement nos errances routières sont fréquentes. Cette fois-ci, ce sont des bretelles d’autoroute fermées à la circulation qui nous ont foutu dans le décor! Et pourquoi étaient-elle closes ces foutues bretelles aux environs de Bobital? Parce que pendant les jours précédents, c’était le Festival des Terre Neuvas et qu’il fallait nettoyer la place! Chez nous, est-ce qu’on ferme les routes après le Woodstock en Beauce? Jamais! On sait vivre…

Entéka, nous voilà donc en train de nous dépêtrer le mieux que nous pouvons en essayant tant bien que mal de nous situer sur notre carte de la Bretagne. Quelle route, il faut prendre? La D 766? Mais où est-elle, viarge! Finalement, sans vraiment savoir comment nous y sommes arrivés, nous avons fini par retrouver notre chemin.

Quant aux organisateurs du festival de Bobital (Bob qui?), ils peuvent tous aller au yâble!

Vers la tite rue du Ti-Ru

Fort heureusement, alors que nous approchions de notre destination, nous avons profité du plan que nous avait couriellé Serge et qui nous indiquait clairement comment se rendre chez lui. Et ici, dans le Morbihan, il semble qu’on ne ferme pas les rues pour rien comme à Bobital! (Je vais en faire des ulcères ma foi! Bon, promis, je ne parlerai plus jamais de Bobby Tale…)

C’est drôle, plus nous avançons, moins nous avons l’impression d’être en France. C’est surtout à cause du nom des villes et villages du coin qui ont des appellations étranges comme Languidic, Locminé, Kervignac, Mervelenez et autres Plouhinec. En plus, tout ce qui est en français est traduit dans une autre langue totalement incompréhensible. « Sylvie, t’es sûre que nous ne sommes pas rendus en Croatie ou en Slovaquie? Ce serait ben le boutte du boutte! »

Finalement, nous arrivons pile-poil dans la tite rue du Ti-Ru à Nostang (que nous prononcions Nostangue par erreur, car le g est muet). Pour ce qui est de la signification de Ti-Ru, si je me fie aux livres sur la langue bretonne que j’ai ramenés, cela veut dire maison rouge.

Voilà, je m'arrête ici pour cette semaine. À partir de lundi et pour toute la semaine prochaine, je vous convie à faire la promenade dans le Morbihan avec nous et nos charmants amis bretons.

Cliquez pour accéder à une fiche de présentation de la commune de Nostang.

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