mardi 18 septembre 2007

Chronique gauloise no 40

Un premier souper-dîner en famille!

(Nostang, 9 juillet 2007 en soirée) – Donc, après avoir donné le grain aux poules, canards et autres emplumés de la basse-cour, après avoir donné la potée au cochon et la moulée au chat, nous retournons chez Serge en prévision de nous nourrir à notre tour.

À notre arrivée, nous avons le plaisir de faire la connaissance de Solange avec qui le courant passe immédiatement. Allez les enfants, à table!

Pendant ce voyage, pour la première fois, nous avons vécu deux semaines complètes d’hôtels et de restaurants. Nous retrouver ce soir dans une vraie maison, autour d’une vraie table de cuisine avec plein de monde agréable pour souper-dîner, cela nous a fait le plus grand bien. Et pour combler le tout, le tajine est tout simplement succulent.

C’est le moment des grandes conversations et, surtout, des grandes comparaisons. « Chez nous au Québec, ça se passe de même » suivi d’un « Chez nous en France, c’est un peu différent ». Nous parlons de nos emplois respectifs, de nos coins de pays et, bien sûr, de nos enfants. Une vraie discussion d’amis qui ne se sont pas vus depuis des lustres, quoi!

Mais le plus fascinant dans toute cette histoire demeure le fait que nous sommes chez un ami breton et sa blonde (ils trouvent ça drôle qu’on appelle nos amoureuses comme cela… y’a des histoires de blondes aussi en France!), un ami que nous avons vu deux ou trois jours seulement il y a 25 ans et avec qui nous fraternisons comme si nous étions de vieux copains.

Décidément, les Bretons et les Québécois sont faits pour s’entendre!

Noir comme dans le cul d’un ours!

Lors de notre première nuit à Nostang, je me suis rappelé cette phrase d’une chanson ou d’un monologue de Richard Desjardins en constatant qu’aucun rayon de lumière n’entrait dans notre chambre une fois les volets clos. Et quand je dis aucun, c’est aucun. L’image à gauche montre exactement ce que nous pouvions voir les yeux ouverts, c'est-à-dire strictement rien.

Je ne pensais pas que je pouvais être angoissé par le noir absolu, mais c’est un fait maintenant démontré! Je ne supporte pas cette sensation de ne plus avoir aucun point de repères. Mais comme je suis un grand garçon, je finis par me raisonner et m’endormir.

Demain, nous apprendrons comment ouvrir le velux et les volets!

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