vendredi 6 novembre 2009

Chronique gauloise no 62 : Bordeaux, nous voici!

(De Nostang à Bordeaux, le 5 août 2009) – Vers 9h30, nous quittons Nostang et la Bretagne en direction de Bordeaux. Je suis au volant d’une Citroën C3 appartenant à nos amis. Ce véhicule a la particularité de fonctionner à l’essence et au propane. En effet, Serge et Solange ont profité d’une aide gouvernementale pour faire la conversion de ce véhicule. Il y a donc deux réservoirs. L’avantage du propane est qu’il coûte moitié moins cher que l’essence, pour une consommation équivalente, et on retrouve des bornes d’approvisionnement dans de nombreuses stations-services.

Dans une première étape, nous empruntons la nationale 165, une autoroute qui nous amène jusqu’à Nantes, en passant près des villes d’Auray et de Vannes. Rendus à Nantes, nous traversons le spectaculaire pont de Cheviré qui surplombe la Loire à une hauteur de 52 mètres. Il été construit ainsi pour permettre le passage de gros navires. La photo du pont provient de Wikipédia.

Une fois la ville de Nantes contournée, nous voilà maintenant sur l’autoroute à péage A-10, ce qui va nous permettre de passer de 110 à 130 km/h. nous filons donc allégrement vers le sud, en voyant défiler sur les panneaux routiers des noms de ville connus comme Poitiers et La Rochelle. Et plus nous approchons de Bordeaux, plus la température monte à l’extérieur, comme nous l’indique le thermomètre du tableau de bord de l’automobile. Les prévisions pour la journée sont de plus de 32 degrés une fois rendus à destination.

Un trajet sans anicroche, sauf que…

Nous arrivons en banlieue de Bordeaux au milieu de l’après-midi, un peu plus tôt même que nous l’avions prévu. Nous sommes fébriles à l’idée de nous installer dans notre chambre et d’aller visiter cette ville. Mais, bien évidemment, nous nous sommes lamentablement égarés en ville. Nous avions bien un trajet détaillé, sauf que nous nous sommes fait prendre par cette maudite manie des Français de changer le nom d’une rue à tous bout de champs. Avec notre mentalité de Québécois, quand on nous dit « prenez l’avenue X, prenez l’avenue Y et prenez l’avenue Z », on croit qu’il faut tourner à deux occasions. Or, X’ Y et Z, c’est la même maudite avenue qui se continue. Nous avons vraiment, et c’est le cas de le dire, perdu la carte!

Finalement, après moult péripéties, nous avons trouvé le stationnement de l’hôtel et y avons remisé l’automobile avec la ferme intention de la laisser là pour cinq jours ! Nous verrons plus tard que nous trahirons cette promesse.

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