Paraît-il que la présente campagne électorale provinciale suscite beaucoup moins d'intérêt chez les blogueurs, dont moi-même d'ailleurs. Il faut dire qu'elle est assez ennuyeuse, il faut bien l'avouer.
Dans mon comté, dans les dix premiers jours, il ne s'est rien passé ou presque. Pas de communiqué, pas d'assemblée, dans les locaux électoraux ce sont souvent des répondeurs qui reçoivent les appels. Imaginez, le Parti Québécois n'a même pas fait l'effort de faire savoir aux médias quel est le nom de sa candidate! Pas fort...
Après s'être pâmés pour la campagne électorale et l'élection de Barack Obama, nous nous sommes tous rendus compte combien nos leaders politiques sont ternes et suscitent bien peu de passion.
Charest, Dumont et Marois... Y'a de quoi faire une déprime... Le premier affiche l'arrogance de celui qui ne peut vraiment perdre -- il restera au pouvoir majoritaire ou non --, le second essaie désespérément d'allumer des feux en souhaitant que l'un d'eux s'enflamme comme ça été le cas avec les accomodements raisonnables en 2007, et la dernière doit se défendre contre son apparent snobisme et l'ardeur des indépendantistes purs et durs.
Misère de misère...
vendredi 14 novembre 2008
L'indifférence électorale
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