Voilà le genre de roman qu'on commence la lecture par la dernière page. Pas pour en connaître le dénouement, bien sûr, mais pour vérifier le nombre de pages : 1050! Ouf, j'espère que l'auteur saura garder mon intérêt pendant les longues heures qu'il me faudra pour le lire.
Eh, oui! Ken Follett a réussi avec ce grand roman intitulé Les piliers de la terre. En saupoudrant avec soin des rebondissements efficaces, en laissant planer des désirs de vengeance et des luttes de pouvoir, sans oublier les inévitables histoires d'amour, on veut toujours aller plus loin, lire quelques pages de plus avant d'aller dormir, même s'il est déjà tard.
L'histoire se passe dans l'Angleterre du 12e siècle, plus précisément entre 1123 et 1174. Elle tourne autour d'un bâtisseur de cathédrale, de sa famille, d'une femme violée qui ne songe qu'à se venger, d'une autre femme qu'on considère comme une sorcière, des jeux de pouvoir entre l'église et la royauté, etc. Bref, il ne manque pas de substance pour que les rebondissements se succèdent et relancent constamment l'action. Et en plus, il y aussi un grand secret qui ne se dénouera qu'à la fin.
Ken Follet est surtout reconnu comme un auteur de romans d'espionnage. Les piliers de la terre est son premier roman historique, brillamment documenté qui nous fait vraiment comprendre ce que pouvait être la vie au moyen âge. Sa maîtrise du roman d'espionnage l'aide sans doute beaucoup pour garder le suspense, laisser planer des doutes et bien construire son histoire, à l'image même des bâtisseurs de cathédrale.
Follet vient tout juste de publier en français Un monde sans fin, qui constitue la suite de ce roman. On y retrouve les descendants des personnages des Piliers de la terre mais deux siècles plus tard. Il est certain que je me le procurerai sous peu.
Ma note : 8,5/10
lundi 17 novembre 2008
Ken Follett : Les piliers de la terre
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