Stephen Harper : l'art de se pièger lui-même.

Stephen Harper et les conservateurs sentent que le tapis du pouvoir est en train de leur glisser sous les pieds, et par leur propre faute en plus.

J'avoue que cela me procure des plaisirs pas très loin de la jouissance...

Voir les conservateurs faire des compromis, voir les ministres courir après les médias pour donner des entrevues alors que généralement ils les fuient, voir Stephen Harper se prendre dans le piège à ours qu'il avait posé lui-même dans l'espoir partisan de nuire à ses adversaires, avouez que c'est jouissif!

Quant à ceux qui vénéraient les grands talents de stratège de Harper, ils devront se rendre à l'évidence que l'arrogance et le désir constant de frapper sur l'adversaire quand il est à terre sont des stratégies qui peuvent avoir un puissant effet boomerang.

Stephen Harper voir revenir le boomerang et il a les deux pieds pris dans le ciment... Ben bon pour lui!

En terminant, il me fait plaisir de lui soumettre cet extrait de la chanson Ti-Cul Lachance de Gilles Vigneault, une citation sur laquelle il aurait dû méditer avant de faire un fou de lui-même :

« À semer du vent de cette force-là,
Tu te prépares une joyeuse tempête!

Peut-être bien que tu t'en aperçois pas? »