Sur la pochette arrière de ce roman, on peut y lire une citation du magazine littéraire qui dit : «Le Suédois Henning Mankell n'a qu'à bien se tenir, Arnaldur est en train de le talonner». Personnellement, je ne crois pas que l'Islandais Indridason est en train de talonner Mankell car, en fait, il l'a bel et bien dépassé!
Le roman policier est un genre littéraire dont les éléments sont souvent les mêmes, peu importe l'auteur. On y retrouve un inspecteur d'expérience -- Erlendur Sveinsson chez Indridason, Kurt Wallander chez Menkell -- divorcé, qui connaît des problèmes familiaux principalement avec sa fille, qui vit chaque enquête avec angoisse, mais dont la grande intuition vient à bout de tous les mystères. Si vous voulez vous lancer dans l'écriture d'un tel roman, il vous faut absolument ces ingrédients!
Bien sûr, je fais des généralités. Il y a d'autres types d'inspecteur vedette dans les romans policiers, je pense en particulier au Maigret de Georges Simenon, mais il y a quand même une concordance chez plusieurs auteurs.
Bon, ce serait peut-être le temps que je dise enfin ce que je pense de La cité des jarres, le but premier de cette chronique!
L'inspecteur Erlendur Sveinsonn est appelé sur la scène du meurtre d'un septuagénaire qui, au premier abord, semble avoir une vie bien rangée et bien tranquille. Rapidement, ses assistants croient au meurtre pour vol. Mais un petit message de trois mots laissé sur le cadavre intrigue l'inspecteur... Puis, la simple découverte d'une vieille photographie de l'épitaphe d'une jeune fille morte plusieurs années auparavant à l'âge de quatre ans sera le point de départ d'une enquête qui dévoilera le véritable passé de la victime.
Sur fond de maladie héréditaire et de collections d'organes plus ou moins légales supposément dédiées à la recherche, l'intrigue est bien ficelée et l'intérêt est constant. Les amateurs de romans policiers y trouveront leur compte.
Ma note : 7/10. (Explication : ce n'est quand même pas de la grande littérature qui peut obtenir des notes plus élevées. À 7/10, cela correspond à un roman correct, divertissant, mais sans véritable surprise.)
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