Avant de partir pour la plage.
(Nostang, le 11 juillet 2007) – Comme la journée s’annonce ensoleillée, ce sera le moment idéal pour aller à la plage, ce que nous avons prévu faire cet après-midi. Mais auparavant, nous partons Serge, Jacky, Sylvie et moi à Lorient pour aller magasiner un peu à la Coop Breizh ou, en d’autres termes, la coopérative bretonne.
Dans cette petite boutique, on retrouve à peu près tout ce qui se fait en matière de CD et de littérature bretonne, de pièces d’artisanat local, etc. En plus de CD de musique traditionnelle, j’en profite pour acheter une série de cinq petits livres d’initiation à la langue bretonne, dont un qui peut m’apprendre comment proférer les pires injures dignes d’un habitant «né-natif» de la Bretagne!
Après le magasinage et un arrêt dans un bistro pour prendre un café, nous visitons en auto les installations portuaires de Lorient. À cause de sa situation stratégique, cette ville a été, pendant la seconde Guerre mondiale, le principal port de sous-marins de l’armée allemande, ce qui a malheureusement constitué une cible militaire inévitable pour les bombardements alliés. En fait, à la fin de la guerre, la ville était presque entièrement détruite et il a tout fallu reconstruire.
Aujourd’hui, Lorient est le second plus important port de la France, comme quoi, quand ils se retroussent les manches, les Bretons sont capables de relever n’importe quel défi.
Le test de l’andouille
De retour à la maison, nous nous installons sur le patio pour dîner-déjeuner. Dans le plat de charcuterie se trouve une spécialité bien française appelée l’andouille. Mon frère Mario nous avait mis en garde au sujet du goût fort particulier de cette chose préparée à partir d’intestin et d’estomac de porc. Nous en avions vu d’inscrit au menu de certains restaurants mais jamais nous n’avions pris la chance d’y goûter. Mais aujourd’hui, c’était le moment où jamais de prendre le risque.
Sylvie et moi en prenons chacun une petite bouchée… j’ai immédiatement recraché la mienne qui me rappelait trop l’odeur de la porcherie. Dans un livre écrit par un britannique qui raconte son passage à Paris, celui-ci illustre ainsi son expérience avec l’andouille : «J’ai eu l’impression d’avoir mordu dans un rectum de porc». C’est exactement l’impression que j’en ai eu, et Sylvie aussi…
Encore maintenant, je n’arrive pas à comprendre pourquoi, en France, où tout est si bon, ils peuvent apprécier cette chose immonde! Question de culture, je suppose…

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