lundi 24 septembre 2007

Chronique gauloise no 44

La sainte trinité!

(Morbihan, le 11 juillet 2007) – Trinité-sur-Mer, Carnac et Saint-Cado, voilà le trio qui sera l’objet de notre promenade de cet après-midi. Et malgré l’aspect petit catéchisme du titre de cette présente chronique, il ne faut pas croire que ces stations font partie d’un chemin de croix, bien au contraire. D’un autre côté, dans cette région magnifique, nous ne sommes jamais très loin du paradis!

Tiens, ça me fait penser à une blague que j’ai reçue jadis par courriel. Il paraît que Dieu, après avoir créé la France, se rendit compte qu’il venait de faire le plus beau pays du monde. Mais pour ne pas se faire accuser de favoritisme par les autres pays, et éviter leur jalousie, il a alors décidé de rétablir l’équilibre en créant… les Français!

Enfin une plage avec du monde!

Les lectrices assidues de mon blogue (j’utilise lectrices car leur proportion m’oblige à mettre de côté la règle usuelle de grammaire qui favorise le masculin… euh, aussi, je tiens à préciser que lorsque je parle de leur «proportion», cela ne fait pas référence à leur poids corporel mais au fait que 95 % de mes lecteurs sont des lectrices, je tiens à éviter tout malentendu…).

Alors, je disais donc, les lectrices assidues de mon blogue savent que jusqu’ici, les plages que nous avons visitées étaient quasi désertes, faute de temps chaud. Aujourd’hui, sur la grande plage de Carnac, il y a enfin de la vie, du sable chaud, des enfants qui jouent, et des femmes en monokini…

Je sais, je sais, je ne devrais même pas en parler mais, que voulez-vous, nous ne connaissons à peu près pas cela au Québec, sauf dans quelques enclaves un peu secrètes et isolées. Alors, moi, je suis venu en France pour observer toutes les particularités culturelles de ce pays, y incluant les femmes aux seins nus sur la plage. Bon, une fois qu’on en a vu une, le fantasme est mort avec elle et, on passe à autre chose. «Circulez, y’a plus rien à voir!», comme disait Coluche…

De toute façon, avec l’affaiblissement de la couche d’ozone, de moins en moins de femmes prennent le risque de se récolter un cancer de la peau en se laissant cuire au soleil. Si je ne reviens en France que dans cinq ans, peut-être que cela n’existera plus. Alors, aussi bien l’avoir vu une fois pour toute. (Bon, je vous entends d’ici : «Est-ce qu’il va arrêter de mémérer, batince, qu’on continue le récit de voyage!» Ok, j’ai compris, j’ai compris!)

Comme je me suis égaré un peu pas mal, aussi ben recommencer du début…

Enfin une plage avec du monde!(2)

Les lectrices assidues de mon blogue savent que jusqu’ici, les plages que nous avons visitées étaient quasi désertes, faute de temps chaud. Aujourd’hui, sur la grande plage de Carnac, il y a enfin de la vie, du sable chaud, des enfants qui jouent, et… plein de monde étendu sur des serviettes. Bon!

Malo, le plus intrépide d’entre nous, a été le premier – et le seul d’ailleurs – à se jeter dans les flots bleus de la mer. Quand à nous, nous l’avons joué pépère et nous nous sommes contentés de nous asseoir sagement sur le sable.

Nous avons aperçu un pauvre jeune homme qui poussait péniblement son charriot de produits rafraîchissants. Il a pris la peine de nous expliquer qu’il vendait quelque chose qui semblait assez nouveau ici, c'est-à-dire de la glace concassée aromatisée en toutes sortes de saveurs.

«Heille, jeune homme, on vient du Québec nous autres, on connaît ça de la sloche! En été… comme en hiver d’ailleurs!»

Trinité-sur-Mer

Après notre escapade à la plage, nous nous rendons à Trinité-sur-Mer, plus particulièrement à la boutique des photographes Philip et Guillaume Plisson, de véritables artistes qui savent capter toutes les beautés de la Bretagne.

Plusieurs de leurs photos se retrouvent maintenant sur nos murs à la maison, magnifiquement encadrées par notre amie Mimi (qui nous donne d’ailleurs bien peu de nouvelles depuis qu’elle est en voyage à Paris) comme celle de ce splendide phare.

Nous avons même retrouvé un peu de notre Québec chéri dans cette boutique car la jeune femme qui nous a servis venait du Lac-Saint-Jean! Ah, que le monde est donc petit!

Les alignements de Carnac

Bien que le village d’Astérix se trouve au nord de la Bretagne, je soupçonne grandement que Obélix ait fait de nombreuses livraisons de menhirs dans la région de Carnac. En tout, dans les différents sites, ce sont plus de 3000 pierres dressées qui s’alignent, souvent sur plusieurs kilomètres. À leur apogée, il y en aurait eu jusqu’à 6000.

Malgré toutes les hypothèses émises pour tenter d’expliquer pourquoi les peuplades du néolithique (de 4500 à 2000 ans av. J-C) ont réalisé ces ensembles de pierres, alignés en files concentriques, aucune n'a pu être prouvée.

On a parlé de stèles funéraires, mais l’absence de corps ensevelis infirme cette hypothèse. Pour le moment, on croit qu’il s’agit de rites mystiques pouvant être liés au soleil.

Mais c’est encore un grand mystère qui ne sera sans doute jamais résolu.

Saint-Cado

Tu parles d’un prénom toi, Cado! Mais bon, quand on apprend que Saint-Cado était le fils du roi de Glamorgan et de Gladuse, soeur de saint Ninnoc, on ne se pose plus de question! C’était une famille qui ne l’avait pas du tout en matière de choix des prénoms!

Nous profitons de l’occasion pour demander à Malo de prendre une photo des quatre mousquetaires, dont les visages seront pas mal cachés par les ombrages du bas soleil à l’horizon.

Nous voilà donc en route pour la maison où nous attend, nous ne le savons pas encore, un magnifique festin concocté par Solange. Je vous en reparle demain et le fait d’y penser me fait saliver encore…


Pour ce qui est de Paul et de Kêlig, la journée a été plutôt éprouvante…

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