lundi 8 octobre 2007

Cap Tourmente

Pendant une fin de semaine de trois jours, surtout dans cette période où la forêt laurentienne se pare de toutes ses couleurs d'automne, il faut absolument profiter du beau temps pour aller faire un tour en pleine nature. C'est ce que nous avons décidé, dimanche, en compagnie de notre amie et voisine Diane, ainsi que de nos amis Linda et François et de leur garçon Jean-Simon.

Fin d'avant-midi, nos baguettes jambon-fromage prêtes -- eh oui, une habitude française qui continue de nous suivre -- nous partons vers la Réserve nationale de faune du cap Tourmente, de son nom très officiel. Rendus à Sainte-Anne-de-Beaupré, force est de constater que nous ne sommes pas les seuls à avoir eu l'idée de déguerpir vers le cap Tourmente, le mont Sainte-Anne ou Charlevoix : c'est complètement bouchonné sur la 138! Il nous faudra presque une heure pour traverser les innombrables feux de circulation autour de la basilique.

L'achalandage est tout aussi important pour les stationnements du cap Tourmente. Heureusement, nous avons un as dans notre main : Linda a le pied dans le plâtre, résultat d'une chute malencontreuse en posant des rideaux, ce qui nous donne accès au stationnement pour handicapés près du pavillon principal de la réserve.

Après le pique-nique, nous partons en promenade, comme de nombreux autres amants de la nature venus respirer l'air du fleuve pendant cette magnifique journée d'automne.

Cette année, les oies sont en retard pour leur rendez-vous annuel au cap Tourmente, une escale incontournable pour eux pendant leur migration vers le sud. Des dizaines de milliers peuvent se retrouver en même temps sur les berges du fleuve. Mais l'automne chaud que nous connaissons présentement a retardé leur désir de quitter le nord. Ce qui fait que nous n'en avons vu que quelques-unes, et encore, de très loin. Si vous avez de bons yeux, vous apercevrez une petite ligne blanche à la jonction de la terre et de l'eau. Ce sont les oies, vous devez me croire sur parole.

Compte tenu de la blessure de Linda, nous avons choisi de ne pas grimper la montagne et de nous promener dans les magnifiques sentiers qui se trouvent à ses pieds. (Les pieds de la montagne, pas ceux de Linda!)


On pourrait croire que cet arbre a été rongé par les castors, ce qui n'est pas le cas. Selon un guide de la réserve que nous avons rencontré dans le sentier, ce serait plutôt un porc-épic qui serait l'oeuvre de ce «grugeage» qui, à mon avis, signera l'arrêt de mort de cet arbre dont la sève ne pourra plus transiter des racines vers les branches.

J'aurais bien aimé vous transmettre une photo du faucon pèlerin que nous avons observé grâce à la lunette d'observation de François. Mais mon pauvre petit appareil photo numérique n'a pas un zoom assez puissant pour qu'on puisse l'identifier dans la falaise. Ça aussi, vous devrez me croire sur parole.

Je crois que j'ai des photos de notre dernière visite au cap Tourmente. Si je les trouve, je vous ferai une petite chronique supplémentaire pour vous montrer la spectaculaire vue que nous avons du haut de la montagne.

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