C'est la Fête nationale des Français!!!
(Paris, le 14 juillet 2007) -- Notre voyage a débuté à la fête nationale du Québec et se terminera aujourd'hui par la fête nationale des Français. Pour notre dernière journée complète à Paris, la dernière en France pour ce voyage, Serge nous amènera à deux endroits que nous n'avions pas pu visiter lors de notre première semaine à Paris. Heureusement qu'il nous a incités à le faire car nous savons maintenant que nous l'aurions regretté.
En sortant de l'hôtel pour attendre Serge, nous avons été surpris à la fois par la venue d'une pluie tout aussi soudaine que passagère puis, par le passage de formations aériennes au-dessus de nos têtes. Ça nous a rappelé tout à coup que nous étions le 14 juillet et que la parade traditionnelle se préparait sur les Champs Élysées.
Il paraît d'ailleurs que c'est la seule journée de l'année où des avions ont le droit de survoler Paris.
La propreté à Paris, c'est sérieux!
Pendant que nous marchions, nous avons croisé cette formation à cheval qui arrivait sans aucun doute de la parade et qui était suivie... d'un ramasse-crottes mécanique!
Notre-Dame de Paris
Je ne sais trop pourquoi nous avions pensé, en début de voyage, que la visite de la cathédrale était payante alors que c'est tout à fait gratuit.
Une fois à l'intérieur de Notre-Dame, je n'ai pu m'empêcher d'être un peu agacé par le mélange du sacré et du sacrilège qu'on y trouve. Alors qu'en plein centre, ou à l'un des petits autels latéraux, des prêtres célèbrent la messe, les touristes se promènent tout autour en placotant, en prenant des photos et en achetant des souvenirs.
Je ne suis pas croyant mais mon éducation catholique m'a rappelé cet épisode du Nouveau testament durant lequel Jésus sort les marchands du temple à grands coups de pied au cul! (Euh... je ne suis pas sûr pour les coups de pieds au cul, mais je me souviens qu'il n'était pas content du tout). Je ne sais pas comment il réagirait en voyant tout l'aspect mercantile qui a envahi le temple le plus connu de Paris...
Ceci étant dit, je ne peux vraiment critiquer car nous étions de ces touristes qui ont placoté, pris des photos et acheté des souvenirs...
Ce qui impressionne le plus quand on se retrouve dans une cathédrale de l'envergure de Notre-Dame, c'est son immensité, la hauteur fabuleuse de ses colonnes et de son plafond. Que d'espace perdu!
Les vitraux et les rosaces ont beau être immenses et reluire de milliers de couleurs lumineuses, l'intérieur de la cathédrale demeure sombre. De plus, toute cette pierre transforme l'édifice en véritable caverne avec une atmosphère un peu humide, un peu fraîche. Comme on dit par chez nous, c'est cru!
Je tiens à préciser que c'est magnifique et c'est impressionnant de se retrouver dans un tel endroit. Mais je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi des générations d'hommes se sont succédé pour travailler avec acharnement pendant près de deux siècles afin de construire une telle structure dont le trois-quarts de l'espace ne sert à rien.
Pour moi, c'est comme les pierres levées que nous avons vues à Carnac, c'est un mystère.
jeudi 4 octobre 2007
Chronique gauloise no 50
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