Nouvelle visite au Montmartre et à Pigalle
(Paris, le 13 juillet 2007) -- Serge, qui est de retour avec nous, nous suggère de nous rendre à Montmartre que nous avons visité sommairement en début de voyage par une journée pluvieuse. À la sortie du métro, quelque part dans le secteur de la place des Abbesses, un quatuor de musiciens interprète du Grapelli-Reinhart. La musique enjouée inonde la place et nous plonge dans cette ambiance parisienne qui plaît tant.
Après le petit concert, nous prenons la direction de la place du Tertre. Il s'agit d'une place publique en carré autour de laquelle se trouvent des dizaines d'artistes qui présentent leurs œuvres. Un peu comme dans le secteur de la rue du Trésor à Québec, les caricaturistes et les portraitistes ont chacun leur petit chevalet et leur siège sur lequel s'asseoit des touristes qui ramèneront leur bouille peinte en guise de souvenir de Paris.
J'ai pris cette photo du restaurant La Mère Catherine pour la simple raison que c'est le prénom de notre fille aînée.
J'ai découvert dans un guide touristique, une fois revenu au Québec, que ce vénérable restaurant existe depuis... 1793, soit tout juste après la Révolution française. Fascinant.
Le monde d'Amélie Poulain
C'est tout à fait par hasard, alors que nous arpentions les rues à la recherche d'un restaurant pour le souper-dîner, que Serge a tout à coup aperçu cette devanture de magasin connu de tous les cinéphiles qui ont vu Le fabuleux destin d'Amélie Poulain. Eh, oui, c'est le magasin de Colignon tête de gnon, cet individu qui faisait la vie dure à son employé intellectuellement handicapé qui a été vengé par Amélie.
Nous étions un peu comme des enfants face à cette découverte imprévue.
En ce qui concerne le petit bistrot où travaillait Amélie, après que Serge se soit informé, nous avons appris qu'il se situait assez loin du magasin Colignon. Nous avons donc abandonné l'idée de le trouver. Nos estomacs nous commandaient plutôt de dénicher en priorité un endroit pour bouffer.
Nous avons pris place dans un petit restaurant tout à fait sympathique appelé Le Buffet sur la rue des Trois Frères. Ambiance chaleureuse, bonne bouffe, prix abordable et service typique. La madame qui nous sert a beaucoup de bagou et le tout ressemble à ce qu'on peut voir dans certains films français. Nous n'avions pas prévu prendre le dessert qui n'était pas compris dans le menu-bistrot mais la charmante dame, pas folle du tout, est arrivée à notre table avec dans les mains sa tarte tatin aux poires et chocolat! Comment y résister! Allez, j'en prends une pointe!
Le boulevard de Clichy
Après le repas, nous suivons toujours notre guide qui nous amène -- à notre corps défendant -- dans le red light de Paris. Le boulevard de Clichy, la nuit, c'est une orgie de néons annonçant des sex shops, des peep shows, des strip-teases et autres divertissements pour homme.
D'ailleurs, ceux-ci, les non accompagnés surtout, sont continuellement sollicités par des rabatteurs devant les établissements. Sylvie et moi n'avons pas été achalés, car nous n'étions pas vraiment la clientèle visée. Mais si Serge avait le malheur de s'éloigner un peu de nous, il était nécessairement interpellé.
Cette promenade sur le boulevard de Clichy se termine par l’un des endroits mythiques de Paris, juste devant la place Blanche. Le Moulin Rouge et ses pales illuminées sont tout juste devant nous. Dans ma tête, je vois du french cancan, Nicole Kidman et j'entends «Voulez-vous coucher avec moi ce soir?»
C'est ça Paris. Partout, sa culture vous rattrape. Partout, ses monuments et ses attraits viennent chercher un petit souvenir dans votre mémoire. Un film, un roman, une chanson...
Quelle ville fabuleuse! Nous y reviendrons, oh que oui, nous y reviendrons!

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