Chronique gauloise no 54

La der de der

(Paris, 15 juillet 2007) -- Aujourd'hui, tout ce que nous faisons porte le titre de dernier ou de dernière... C'est la dernière fois que nous dormons à Paris, c'est le dernier déjeuner à l'hôtel, la dernière vue sur la rue Croix-des-Petits-Champs, et ainsi de suite...

Ma blonde use de tous ses talents pour distribuer nos nombreux achats dans les valises pour ne pas dépasser le poids maximal permis par Air France. Malgré tous ses efforts, nous apprendrons un peu plus tard, à l'aéroport, qu'une des valises sera un peu trop lourde. Mais le préposé laissera passer...

Nous avons décidé de prendre à nouveau le taxi pour nous rendre à l'aéroport, même si nous savons que le prix sera élevé. Mais c'est la façon la plus sûre et la plus simple pour arriver rapidement au bon débarcadère. Une fois rendus à Roissy-Charles-de-Gaulle, c'est la valse habituelle des files et des attentes... mais bon, ce sont presque les dernières files à supporter. Après cela, il ne restera que celles de l'aéroport de Montréal.

Le passage à la douane est un peu plus tatillon que celui du départ. Il faut même nous déchausser. Bon, enfin, nous voilà dans la zone hors-taxe, dans l'espace international... Nous en profitons pour acheter quelques babioles et souvenirs dans les boutiques afin de nous départir des quelques euros encore en poche.

Nous surveillons l'ouverture du guichet d'Air France pour tenter d'obtenir des places ensemble et, si possible, près d'un hublot. Nous avons été exaucés.

Peu de chose à dire au sujet du vol qui s'est déroulé sans problème et selon l'horaire prévu. Dès notre arrivée à Dorval, et après avoir passé les procédures des douanes et de récupération de nos valises, nous communiquons avec notre fille et son chum pour qu'ils viennent nous récupérer.

Le voyage est maintenant terminé. J'espère que vous avez eu du plaisir à lire nos chroniques gauloises. Même si cette dernière chronique raconte les derniers moments de ce voyage, il est certain que ce dernier ne sera pas le dernier!