lundi 5 janvier 2009

Bye Bye 2008 -- Suite

Les commentaires sur le dernier Bye Bye continuent de faire la manchette. Je ne vous cacherai pas qu'ici même, dans la chaleur de mon foyer, la discussion s'est poursuivie entre ma blonde et moi, chacun défendant son point de vue avec acharnement.

Ce matin, Jean-François Mercier a avoué, lors d'une entrevue radiophonique, que sa présence et son style ne cadraient visiblement pas avec ce que les téléspectateurs s'attendent d'un Bye Bye. C'est ce que Yves Boisvert, de La Presse, a appelé «l'humour enragé». Ce dernier indique, avec raison d'ailleurs, que si un humoriste canadien-anglais avait osé traiter les Québécois de la manière dont Mercier l'a fait avec les Canadiens, il y aurait eu tout un tollé au Québec.

Ma blonde et moi avons convenu qu'il ne faut pas s'attaquer à Louis Morissette pour les textes les plus hargneux de ce Bye Bye. Il faut plutôt y voir, comme je l'ai mentionné dans ma critique précédente, la grosse et omniprésente plume de François Avard. Comme il travaille dans l'ombre, Avard s'évite toutes les critiques et c'est Morissette qui ramasse toute la pelletée de marde (pour écrire comme Avard lui-même).

Le style Bougon et l'humour enragé n'avaient pas sa place dans un Bye-Bye. Il serait d'ailleurs intéressant de savoir qui était l'auteur des différents sketches, individuellement. Il serait alors plus facile de blâmer les vraies personnes.

Ceci dit, cela ne diminue en rien mes autres critiques en ce qui concerne le Bye Bye 2008, à savoir le manque de rythme et d'unité, et le mélange des genres.

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