jeudi 12 novembre 2009

Chronique gauloise no 63 : Le pire ÉtapHôtel que nous avons vu

La vue de notre chambre d'hôtel. À droite, de l'autre côté de la rue,
on aperçoit la caserne des pompiers d'où partent les véhicules d'urgence
au son des tonitruants «pin pon! pin pon! pin pon!».

(Bordeaux, le 5 août 2009) – Au cours de notre précédent voyage, nous avons logé, entre autres, dans trois ÉtapHôtel, une chaîne à prix raisonnable qu’on trouve dans toutes les villes de France. À Rouen, Honfleur et Saint-Malo, les établissements étaient bien tenus et, même si les chambres offraient un confort minimal, c’était parfait.

Nous pensions retrouver la même chose à Bordeaux, or… ce ne fut pas le cas. Tout d’abord, on nous offre une première chambre supposément non-fumeur qui embaumait pourtant l’odeur de la cigarette. Ceux qui connaissent ma blonde peuvent facilement imaginer sa réaction! On nous a donc proposé une autre chambre.

Cette dernière ne sentait pas la nicotine, cependant, le tapis était taché, les murs avaient des marques de crayon, le support de la douche téléphone était arraché et l’unité de climatisation contenait un liquide jaunâtre pas trop ragoutant.

Nous nous en sommes contentés, puisque nous n’y serons que pour dormir,mais je n’ai pas manqué l’occasion, de retour au Québec, de faire une plainte à ÉtapHôtel.

Pin pon! Pin pon! Pin pon!

Je crois que les Français sont sourds. Sinon, pourquoi les véhicules des services publics – ambulance et police – sont-ils dotés de trompettes aussi tonitruantes pour annoncer leur passage? Ce n’est pas mêlant, les « pin pon ! pin pon ! », ça vous troue les tympans! En plus, on dirait qu’ils se donnent de l’importance en les utilisant pour tout et pour rien.

Juste de l’autre côté de la rue de notre hôtel, se trouve la plus importante caserne de pompiers de la ville. Alors, les « pin pon ! pin pon ! » résonnent à tout bout de champ. Heureusement, nous réussirons à bien dormir malgré tout, surtout que la chaleur nous obligera à garder la fenêtre ouverte étant donné que le climatiseur est à la fois répugnant et déficient.

Bon, assez de chialage ! Il est maintenant le temps d’aller faire un tour en ville et, surtout, d’aller vérifier si le restaurant L’Entrecôte de Bordeaux est à la hauteur de L’Entrecôte Saint-Jean de Québec. Je vous en parle dans une prochaine chronique.

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