jeudi 11 juin 2009

Tarmac -- Nicolas Dickner

Nicolas Dickner est vraiment un auteur à part dans la littérature québécoise. Après avoir publié Nikolski en 2005, un roman qui a obtenu d'excellentes critiques et qui a été traduit en dix langues, voici qu'il récidive avec un second roman intitulé Tarmac.

On retrouve dans ce roman le style et les particularités de l'écriture de Dickner : des personnages tourmentés, des appels au voyage, un humour subtil, une quête et des références scientifiques. Un drôle de mélange, me direz-vous, mais c'est ce qui fait la force de cet auteur.

Nous nous retrouvons donc à Rivière-du-Loup, ville natale de l'auteur d'ailleurs. Hope Randall vient d'y aboutir avec sa mère en provenance de Yarmouth. Comme tous les Randall, la maman de Hope avait eu la prémonition de la date et l'heure exacte de la fin du monde et elle espérait pouvoir gagner un peu de temps en s'enfuyant vers l'est. Mais la bagnole a refusé de se rendre plus loin que Rivière-du-Loup...

Et la fin du monde n'est pas arrivée... en fait, aucune prédiction Randall ne s'est avérée depuis des générations. Pour ce qui est de Hope, elle n'a pas encore eu sa propre prémonition.

Hope se liera d'amitié avec Mickey Bauermann, le fils d'un industriel spécialisé dans la fabrication de ciment. Mickey sera d'ailleurs le principal narrateur du roman. Un bon jour, Hope se rend compte que sur les emballages de sa nourriture fétiche, les ramen, la date de péremption est toujours la même! Elle y voit un signe de sa prémonition.

Plus tard, elle découvrira qu'une sorte de gourou a identifié la même date pour la fin du monde.
Il n'en fallait pas plus pour que Hope parte à la recherche du gourou, peu importe où il se trouve. Cela l'amènera jusqu'au Japon, en passant par les États-Unis, avec toutes les péripéties qui s'ensuivent.

J'aime beaucoup ce que fait Dickner et je me joins à tous ceux qui vantent son travail.

Je lui offre un 8,5/10.

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