Petite bombe ce matin dans le monde de la littérature québécoise. L'auteure Nelly Arcan, 35 ans, de son vrai nom Isabelle Fortier, a été retrouvée morte, jeudi après-midi, dans son appartement de Montréal.
Selon ce qu'on entend présentement à la radio et à la télévision, il serait fort probable qu'il s'agisse d'un suicide.
Personnage atypique, Nelly Arcan a obtenu un grand succès dès la parution de son premier roman, Putain, principalement parce que cette autofiction laissait planer des doutes sur le passé de l'auteure. Avait-elle vraiment été une prostituée? Ceci avait créé une aura de mystère qui a bien servi la popularité du roman.
Personnellement, je n'ai pas aimé Putain. Je trouve que ce roman est sans rythme, bâti autour de longs paragraphes toujours de mêmes dimensions, où il y a beaucoup de redites et de grattages des mêmes bobos. Et comme je ne faisais pas de lien entre l'auteure et son personnage, je n'ai pas succombé aux rumeurs qui entouraient ce roman. Cette première lecture a été si décevante que je n'ai pas eu le goût, par la suite, de lire les deux autres romans qu'elle a publiés.
Quoi qu'il en soit, la littérature québécoise perd une auteure reconnue, autant ici qu'en France. Elle venait tout juste de compléter son quatrième roman qui, maintenant, sera publié à titre posthume.
1 commentaire:
Nelly Arcand. Si je ne me reconfigure pas chirurgicalement, on ne va pas m'aimer. Si je me reconfigure chirurgicalement, ce ne sera plus vraiment moi qu'on aimera. Paradoxe insoluble pour une sortie abrupte de la vie. Mais lancinant paradoxe d'une époque aussi. Voici mon message à ses semblables qui survivent toujours:
http://ysengrimus.wordpress.com/2008/08/31/un-narcissisme-masochiste-ou-plutot-un%E2%80%A6-un-hedonisme-contraint/
Et surtout, vivez, je vous en supplie, vivez.
Paul Laurendeau
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